Le terme sophrologie vient du grec sôs (harmonie), phren (conscience) et logos (parole). Donc, la sophrologie est l’étude de la conscience en harmonie.

Cette pratique a été crée dans les années 60 par le neuropsychiatre et professeur en psychiatrie Alfonso Caycedo. Son credo est l’étude de l’état de conscience modifiée.

Il est partie du constat que dans les établissements psychiatriques ou il exerçait, la prise en charge de certaines pathologies n’étaient pas adaptées et insuffisantes (dépression, phobie, addictions etc…) et souvent assez violente physiquement et psychiquement pour le patient.

Il est partie en quête, à travers le monde, des méthodes alternatives pouvant effectivement apporter un état de conscience modifiée d’une manière douce pour le patient.

Il s’intéresse d’abord à l’hypnose. Mais constate rapidement que ce n’est pas suffisant.

Il s’intéresse à la phénoménologie, l’étude des phénomènes, de ce qui apparaît. Il étudie cette méthodologie en Suisse auprès de Binswanger.

Il en ressortira que l’hypnose était trop inductive et qu’au contraire il faut laisser parler le patient sur les phénomènes qu’il ressens pour constater son état de conscience plus ou moins modifiée et son évolution vers la guérison.

Caycedo constate que sa méthode : la sophrologie, est presque abouti. Il manque ce côté corporel. Car la conscience se vie par le corps également.

Alors, il va parcourir toute l’Asie, pour étudier, pratiquer les différents type de yoga, de méditation, de zen qui existent afin de trouver les approches qui seront en phase avec sa méthode sophrologique.

De retour en Espagne, il va finaliser, peaufiner, améliorer sa méthode via l’expérimentation. Notamment, en créant les relaxations dynamiques pour inclure le mouvement conscient dans sa méthode.

La sophrologie caycédienne est née.

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